mercredi 1 avril 2009
Le fond du baril
Un article paru aujourd'hui sur le site internet MarketWatch confirme ce dont je me doutais: le premier trimestre de 2009 passera probablement à l'Histoire avec un grand «H» comme un des plus durs pour les investisseurs à la recherche de compagnies versant des dividendes croissants.
«Même si mars a été positif pour les actions, alors que le S&P 500 a gagné 8.5% par rapport à février, écrit la journaliste Kate Gibson, le mois a clôturé l'un des pires trimestres pour les actionnaires, les compagnies inscrites en bourse diminuant leurs dividendes à un niveau inégalé depuis que Standard & Poors a commencé à tenir des données à ce sujet, en 1955.»
Selon Mme Gibson, le premier trimestre totalise 46 annonces de coupure de dividende totalisant 42 milliards $. Conclusion: les paiements versés au deuxième trimestre diminueront de 18%, «la pire ponction depuis celle de 24.4% enregistrée au troisième trimestre de 1958», affirme l'analyste Howard Silverblatt de S&P cité dans l'article de MarketWatch, qui ajoute que, pour la première fois en cinq ans, les compagnies de l'indice S&P 500 ont alloué moins d'argent au rachat d'actions qu'au versement de dividendes lors du dernier trimestre de 2008, «préférant conserver leur capital pour faire face à la crise et l'incertitude concernant les entrées de fonds».
«Mars avait des allures d'ours (bear) en commençant mais a terminé comme un taureau (bull) avec les meilleurs retours sur treize jours de transaction (23.11%) depuis 1938», de dire M. Silverblatt. «Mais en réalité, fait-il remarquer, le trimestre était le sixième consécutif en perte, ce qui égale le record établi entre la fin du quatrième trimestre de 1968 jusqu'au second trimestre de 1970. Dans notre cas, cependant, le déclin est de 47.7%, tandis qu'il était de 30% pour le précédent record.»
Quand il faut remonter aussi loin pour trouver des comparables, j’imagine qu’on doit se rapprocher du fond du baril. Cela nous rappelle que, même si cela demande une bonne dose d’audace, il n’y a pas de meilleur temps pour investir que lorsque le pessimisme est à son plus bas.
Rappelez-vous les mots de Warren Buffett : «Be fearful when others are greedy and be greedy only when others are fearful» (Soyez craintifs quand les autres sont gourmands et soyez gourmands seulement quand les autres sont craintifs).
Je vous laisse là-dessus.
Bonne journée!
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